Q : Comment faut-il vous présenter : écrivain francophone, poète africain… ?
L’écrivain n’a pas à se présenter lui- même. Son œuvre le présente au public comme une carte de visite, des fois mieux qu’une carte d’identité. Je signalerai tout de même que les épithètes « francophone » et « africain » traduisent des évidences mais que, dans le contexte de la mondialisation et compte tenu de la mission que s’assigne tout écrivain, elles n’ont pas beaucoup d’importance. Quelles que soient sa langue d’expression et sa race, un auteur aspire à l’universalité, ce qui n’est nullement en contradiction avec la diversité que toute œuvre originale porte en elle et qui constitue son apport précieux au dialogue indispensable des cultures pour la paix.
Q : Vous venez d’effectuer une visite éclair au Maroc dans le cadre du Programme « Le Français dans tous ses états », qu’est ce qui vous a le plus marqué ?
lundi 23 novembre 2009
Marouba, Opérateur culturel et SDF en littérature.
Ce jour 11 novembre 2009, l’Association Sénégalaise des Professeurs de Français(ASPF) a choisi d’honorer un témoin de notre temps que l’on dit écrivain mais qui se déclare d’abord Professeur de Lettres.
L’homme, à l’allure vive et aux gestes saisis comme dans un instantané, ne laisse pas de surprendre. Le nez au vent pour humer les senteurs de la vie, il donne l’impression d’être aveugle et sourd à ce qui l’entoure… La voix grasseyante et traînante, il passe, à petits pas comptés et sautillants, mais son œil a figé le meilleur, son oreille immobilisé l’instant qu’il ira ruminer loin du monde.
C’est que l’homme se dédouble en un instant : il voudrait REfaire le monde tout en le RAcontant ! Il voudrait le dire tel qu’il est – ou tel qu’il semble être – mais le voudrait idéal pour les hommes de toutes conditions et de toutes races.
L’écrivain, qui ne le connaît ?
Le romancier, le dramaturge, mais avant tout le poète et le conteur…
Marouba considère en effet que la POÉSIE demeure la voie royale pour entrer en littérature. Il sème son parcours de pépites mais ne s’empêche pas de lancer des cris d’un assoiffé de…paix ! En réplique à un autre témoin de notre temps, son complice en errances poétiques – Amadou Lamine Sall – qui le considère comme un « polygame en matière d’écriture », il se défend : « Je suis plutôt SDF puisque je fréquente, au gré de mon inspiration, différentes maisons littéraires » (la poésie, le théâtre, le roman…)
L’homme, à l’allure vive et aux gestes saisis comme dans un instantané, ne laisse pas de surprendre. Le nez au vent pour humer les senteurs de la vie, il donne l’impression d’être aveugle et sourd à ce qui l’entoure… La voix grasseyante et traînante, il passe, à petits pas comptés et sautillants, mais son œil a figé le meilleur, son oreille immobilisé l’instant qu’il ira ruminer loin du monde.
C’est que l’homme se dédouble en un instant : il voudrait REfaire le monde tout en le RAcontant ! Il voudrait le dire tel qu’il est – ou tel qu’il semble être – mais le voudrait idéal pour les hommes de toutes conditions et de toutes races.
L’écrivain, qui ne le connaît ?
Le romancier, le dramaturge, mais avant tout le poète et le conteur…
Marouba considère en effet que la POÉSIE demeure la voie royale pour entrer en littérature. Il sème son parcours de pépites mais ne s’empêche pas de lancer des cris d’un assoiffé de…paix ! En réplique à un autre témoin de notre temps, son complice en errances poétiques – Amadou Lamine Sall – qui le considère comme un « polygame en matière d’écriture », il se défend : « Je suis plutôt SDF puisque je fréquente, au gré de mon inspiration, différentes maisons littéraires » (la poésie, le théâtre, le roman…)
Qui est Marouba FALL ? *
Lorsqu’il m’a été demandé de présenter notre hôte de ce jour j’étais très perplexe. Moi-même j’avoue que je ne connaissais pas M. FALL. Les quelques rencontres que nous avons eues ne m’ont jamais permis de découvrir la personnalité complexe qui se cache derrière ses lunettes noires. Se cache-t-il véritablement ou dissimule-t-il une personnalité que seule l’écriture permet de découvrir ? Pourtant « ku wax feeñ »¹, comme le disent les wolofs, ce qu’il ne peut ignorer. En effet Marouba Fall est ce que l’on pourrait appeler un « boy Dakar » doublé d’un « éternel jeune ». Malgré ses 59 ans – il est né le 21 décembre 1950 à la Gueule Tapée-, il ne cesse de s’intéresser à la jeunesse, tant celle de ses quartiers que la masse de ses jeunes collègues avec lesquels il se confond facilement.
Boy Dakar disais-je, parce que M. FALL est né dans la capitale sénégalaise où il a fait toutes ses études : l’école primaire, les cycles moyen et secondaire et l’université avant de s’y former au métier d’enseignant. Comme professeur de français, Marouba Fall a servi au CEMT des Filles devenu Collège Martin Luther King, aux lycées Blaise DIAGNE et Limamou Laye de 1973 à 1999. Donc à 49 ans il n’a jamais servi hors de Dakar. Son admiration pour SENGHOR l’amènera à briguer et à obtenir le poste de proviseur du lycée qui porte le nom de l’éminent poète pour se ressourcer à Joal la Glorieuse de 1999 à 2004. Il quitte Joal pour occuper les fonctions de proviseur au lycée Galandou DIOUF de Dakar de 2004 à 2006.
Boy Dakar disais-je, parce que M. FALL est né dans la capitale sénégalaise où il a fait toutes ses études : l’école primaire, les cycles moyen et secondaire et l’université avant de s’y former au métier d’enseignant. Comme professeur de français, Marouba Fall a servi au CEMT des Filles devenu Collège Martin Luther King, aux lycées Blaise DIAGNE et Limamou Laye de 1973 à 1999. Donc à 49 ans il n’a jamais servi hors de Dakar. Son admiration pour SENGHOR l’amènera à briguer et à obtenir le poste de proviseur du lycée qui porte le nom de l’éminent poète pour se ressourcer à Joal la Glorieuse de 1999 à 2004. Il quitte Joal pour occuper les fonctions de proviseur au lycée Galandou DIOUF de Dakar de 2004 à 2006.
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